Au départ, le monde de la finance
Mon adage est que l’échec et les difficultés ne doivent pas être perçus comme des déconvenues mais plutôt comme un signe de renouveau et l’opportunité de quelque chose de mieux.
J’en ai fait plusieurs fois l’expérience, et c’est ainsi qu’est née DCC INVEST.
A l’origine : Banque et finances…
Banquier de formation, c’est la fermeture de la banque d’affaires dans laquelle je travaillais qui m’a poussée à suivre un client important pour lequel j’avais pu récupérer les fonds qui n’ont ainsi pas été engloutis dans la liquidation de l’établissement (et oui ! même des banques peuvent être liquidées).
A 25 ans, et alors que je ne connaissais rien d’autres que la finance, j’ai tenté l’aventure de l’électronique en devenant le bras droit du PDG qui ne pouvait pas me décrire le poste qu’il m’offrait, m’assurant seulement que je ne m’ennuierais pas. Ce fut le cas. Mon bagage bancaire m’assurait de pouvoir rebondir en cas d’échec et je n’imaginais pas me retrouver aux commandes de cette pme ni aux états unis, dès mon arrivée.
Difficultés avec l’administration fiscale, la liquidation judiciaire.
L’aventure fut enrichissante et merveilleuse mais un contrôle fiscal nous a fait déposer le bilan car la maison mère américaine pillait notre trésorerie. Décidément, pour la deuxième fois, je vivais l’expérience des administrateurs judiciaires. L’idée a germé pendant ce contrôle, de créer une activité similaire, en tant qu’actionnaire cette fois, et nous sommes repartis sans presque rien avec une nouvelle structure mais avec nos clients. Au fil du temps, la réussite puis la diversification se sont imposées.
Du négoce international de pièces détachées pour l’électronique nous avons élargi l’activité à l’aviation. La encore, le monde de l’aéronautique m’était inconnu mais qu’à cela ne tienne, je suis devenue pilote et j’ai appris sur le tas avec des ingénieurs et des revues techniques.
Difficultés entre associés : Désaccord et rupture des relations
Après 8 ans cependant, le désaccord avec l’associé m’a obligée à trouver une autre voie et j’ai alors cédé ma clientèle à un groupe devenant leur Directrice Générale Ajointe. En arrivant dans cette superbe entreprise, des surprises m’attendaient.
Tribunal de commerce, tribunal des Prud’hommes et contentieux administratif
Des belles comme des rachats d’entreprises à la barre du Tribunal de Commerce, des succès commerciaux mais de très mauvaise : la brigade financière, un important contrôle fiscal, un contrôle URSSAF, des saisines Prud’homales…
De quoi parfaire mon expérience, mais à quel prix : 5 ans de procédures fiscales, la jurisprudence que nous avons créée, le Tribunal Administratif et ses affres, les rdv à Bercy, la cour Européenne, les conflits sociaux …. J’ai ainsi pu appréhender presque tout ce qui existe en matière de problématiques d’entreprise et le hasard des rencontres m’a alors conduit vers le syndicalisme patronal.
Le début d’un accompagnement des TPE/PME
A la tête d’une fédération de TPE/PME j’ai alors utilisé mes compétences transverses pour accompagner les dirigeants et promouvoir l’économie territoriale. Proche des institutionnels économiques et politiques, c’est avec l’URSSAF, les Prud’hommes, la Banque de France, la médiation du crédit, la CPAM, le Tribunal de commerce (au sein duquel je suis devenue juge après un Diplôme Universitaire de Droit des Entreprises en difficultés passé pendant la période COVID) …que j’ai alors œuvré pour défendre les dirigeants et développer les réseaux business.
La naissance de DCC INVEST
C’est ainsi qu’accompagnée par des avocats, experts comptables, spécialistes en ressources humaines ou en développement commercial, l’idée de DDC INVEST est née. En effet, quelque soit son niveau d’expertise, tout entrepreneur a forcément besoin d’assistance et d’accompagnement, à un moment donné de la vie de son entreprise. C’est ce que DCC INVEST propose. Avec des collaborateurs de tous bords, nous répondons à la majorité des problématiques d’entreprises, y compris celles en difficulté.